"Quand l'horreur nous submerge, peut-être qu'on préfère s'absenter. S'absenter... c'est comme ça que j'ai survécu. En niant la réalité. En m'inventant un autre monde."

A la suite d'un évènement tragique, Anna choisit d'emprunter le chemin du merveilleux comme remède à la tristesse et à la folie qui guette.
Dans cette histoire, les frontières entre le réel et l'irréel sont floues, l'objectif et le subjectif se mêlent créant un climat d'incertitude.
Anna avance sur le fil ténu de la raison comme une funambule. Mais elle est aussi somnambule. Réveillez-la et elle risque de tomber. Sombrer dans la folie. Sa barre d'équilibre, le rêve peut-être.

Le merveilleux s'insinue dans cet espace où nos sens ne perçoivent pas directement les choses ou les êtres. Des forces ou énergies se ressentent, sans qu'il soit possible de les définir.

Pour accéder au merveilleux il faut pouvoir congédier la raison, sortir de la logique, il faut se faire "voyant" en quelque sorte.
Entamer ce voyage intérieur où l'imagination vagabonde, emmène en terrain inconnu.

Le merveilleux, le rêve, toutes notions chères aux surréalistes, à André Breton en particulier, pour qui l'amour est le vecteur absolu du merveilleux...

Assistants : Aïcha Finance
Lumières : Jean-Luc Mingot
Dialogues : Jean-Luc Mingot et Aïcha Finance